dimanche 27 janvier 2013

Envahisseurs

Ma contribution au premier numéro du fanzine "inter-dma" Renoir/Estienne sur le vaste thème de "l'invasion".


Knock

Linogravure avec deux passages (encre rouge puis encre noire) réalisée l'année dernière en atelier gravure. D'après la pièce de Jules Romains Knock dans laquelle on voit un médecin sans scrupule escroquer avec brio la population d'un village de montagne... On peut remarquer que mon docteur Knock a des airs de Louis Jouvet, et ça n'a rien d'anodin croyez-moi. Héhé



lundi 7 janvier 2013

Déviation






Sorte d'"autoportrait chinois" réalisé au LEG à Estienne lors de rotations entre ateliers.
Dans l'ordre, si je ne m'abuse : sérigraphie en jaune, typographie au plomb, linogravure rouge puis lithographie en gris à partir d'un fragment de papier peint.




samedi 5 janvier 2013

vendredi 4 janvier 2013

Un conte cubain

Voici 4 illustrations d'un conte cubain qui raconte l'origine de l'hostilité entre le chien et la "jutia", à savoir un genre de rongeur arboricole qu'on ne trouve qu'à Cuba (ça ressemble grosso modo au capybara).

En deux mots : le chien s'est épris d'une chevrette et désire ardemment la rejoindre à une fête réservée aux bêtes encornées ; le bougre est malin : il se colle deux fausses cornes sur la tête et parvient à convaincre les organisateurs de la fête de le laisser rentrer. La jutia, jalouse, a tout vue du haut de son arbre et dévoile l'imposture au grand jour à l'aide de hurlements indignés. Le toutou, honteux et confus, se fait jeter de la fête par les encornés, plus dupes pour un sou de son stratagème.

Depuis lors, on voit les clebs aboyer haineusement sur les castors cubains, qui sont eux bien planqués dans leurs arbres, et tout ça pour une vieille rancune ridicule.





Théâtre des opérations


Voici 3 espaces graphiques soigneusement encadrés, 3 théâtres de curieuses opérations, qui forment un microcosme à la fois réglé et anarchique. De petits organismes naviguent à travers les compartiments d'un vase clos que l'on peut combiner à l'envie. L'étrange ballet auquel se livre cette population est l'occasion d'alignements stricts, d'appariements cadencés, de fusions collectives.
 Ce groupe restreint, cette société bariolée -quoiqu'uniforme- est animée d'un mouvement irrépressible, un mouvement où chaque individu a sa place. Aucun être ne peut déroger à la règle de ce mouvement. Aussitôt, on se questionne sur la véritable nature du spectacle... 








Bestiaire